Boucher, un métier d’hommes ?

Nathalie, de Gentbrugge, le dit d’entrée de jeu : davantage de femmes doivent avoir l’ambition de devenir chefs bouchères ! Entièrement d’accord ! Chez Renmans, nous défendons ardemment la diversité, quelle que soit la fonction, quel que soit le niveau. 

 

Y prendre goût 

Nathalie n’était pas du tout prédestinée à devenir chef bouchère un jour. Il n’y avait pas de boucherie dans sa famille et elle avait opté pour un diplôme en commerce et langues. Mais c’est en tant que vendeuse chez Renmans qu’elle s’est prise de passion pour la boucherie. Une passion qui ne l’a plus quittée. Plus encore, Nathalie en était sûre : elle irait jusqu’à devenir chef bouchère ! 

Poste de chef recherche femme 

Sa grande source d’inspiration fut sa cheffe Christel, première cheffe chez Renmans à l’époque. « Elle m’a tout appris, et pour le reste, on peut en apprendre beaucoup en ouvrant grand les yeux. À présent, cela va faire trois ans que je poursuis mon petit bonhomme de chemin en tant que cheffe du magasin de Destelbergen. De nos jours, les chefs bouchers de sexe féminin sont toujours l’exception. Il faut vraiment que ça change. » 

 

Quand on veut...

« Je connais beaucoup de vendeuses qui feraient d’excellentes bouchères, et qui mériteraient vraiment qu'on les y motive. Il y a dix ans, le métier était physiquement plus lourd, et c’est ce qui effraie pas mal de femmes, mais cela s’est beaucoup amélioré. Il y a un prix à payer. Par exemple, les cours du soir ne sont pas toujours évidents à combiner avec la vie de famille. Mais quand on veut, on peut ! » 

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